Mood 2023 : COP CHEZ NOUS 2022 par AJVC

Publié le 10 janvier 2023 par Marie Tamoifo NKOM – AJVC

COP AT HOME – CAMEROON – octobre 2022, avec le soutien de la Coopération Française et du WWF.

Photo de famille avec les autorités et partenaires Minepded, Minjec, Minrex, Ajvc, Rejefac, IFC.

COP CHEZ NOUS 2022
 « ROUTE DE LA SOCIETE CIVILE VERS LA COP 15 BIODIVERSIRE ET COP 27 CLIMAT : ENTRE DISCOURS ET REALITES »

Des Ateliers, tables rondes et échanges entre acteurs de la société civile ont été organisés à l’Institut Français du Cameroun, en préparation de la COP 27 de Charm El-Cheick et de la COP 15 de Montréal. L’Association Jeunesse Verte du Cameroun (AJVC), du Réseau des Jeunes pour les Forêts d’Afrique Centrale (REJEFAC), ont organisé du 24 au 25 Octobre 2022, à l’Institut Français du Cameroun à Yaoundé, la sixième édition des “COP Chez Nous”. 

L’Ambassade de France au Cameroun a soutenu pour la deuxième année consécutive cet événement dédié aux réflexions et de débats d’idées autour des enjeux des COP 15 sur la préservation de la Biodiversité et de la COP 27 relative aux Changements Climatiques. Le soutien du WWF a aussi permis de réalisé cette activité annuelle à travers l’appui apporté au programme AYTLP , en direction des réseaux panafricains. 

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TABLEAU DES MATIÈRES

1. Contexte
2. Objectifs  et Objectifs spécifiques
3. Participants 
4. Déroulement de l’atelier proprement dit
5. Jour 1 : 24 octobre 2022                                                                            

• Session 0 : Ouverture Officielle : Mots de circonstance et Phase protocolaire 
• Session I :Table ronde Café climat -Points Focaux Climats et Biodiversité du Cameroun,  Experts institutions régionales et  Réseaux AYTLP de la société civile
• Session II : Elaboration des messages clés vers les COPs : Le Plaidoyer rédigé. 
• PANEL des OSC et jeunes leaders des dix régions du Cameroun. 
• Présentation des participants et interactions sur les messages clés.

Jour 2 : 25 octobre 2022 :  les jeunes leaders et femmes  s’expriment !!!  

• Session 1: Travaux en groupe et rédaction des messages clés en lien avec les thèmes en négociation lors des COPs. 
• Session 2: Restitution des travaux en plénière et simulation de la COP
• Session 3: Cérémonie de clôture

Jour 3 : 26 octobre 2022  

Session 1. AUDIENCE AU MINJEC
Session 2: Audience Commission nationale UNESCO
Session 3 Préparatifs de Participation COP 27 et COP 15.

LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES

AGSAC	: Alliance pour la Conservation des Grands Singes en Afrique Centrale
AJVC	: Association Jeunesse Verte du
AWF	:African Wildlife Foundation
CEFDHAC	: Conférence sur les Écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale
CDN	: Contribution Déterminée au niveau National
CIRAD	: Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement
COMIFAC	: Commission des Forêts d’Afrique Centrale
COP	: Conférences des Parties
CTD	: Collectivité Territoriale décentralisées
IFC	: Institut Français au Cameroun
IFDD	: Institut de la francophonie pour le développement durable
IRD	: Institut de Recherche pour le Développement
PACJA	: Panafrican Climate Justice Alliance
RASTOMA	: Réseau des acteurs pour la protection des tortues marines en Afrique centrale
REJEFAC	: Réseau des Jeunes Leaders pour la Gestion Durable des Écosystèmes Forestiers
RERAC	: Réseau des Radio Communautaire d’Afrique Centrale
SEEAC	: Association Camerounaise pour l’Evaluation Environnementale
MoU	: Mémorendum Of Unsdertanding
MINFOF	: Ministère des forêts et de la Faune
MINEPDED	: Ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable
MINJEC	: Ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique…
MINREX	: Ministère des Relations Extérieur
OSC	: Organisations de la Société Civile
PFBC	: Partenariat pour les Forêts du Bassin Congo
PPI	: Programme de Petites Initiatives
PTF	: Partenaires Techniques et Financiers
SCAC	: Service de la Coopération et d’Action Culturelle
ST	: Secrétariat Technique
UICN	: Union internationale pour la conservation de la nature
WWF	: World Wildlife Fund

1. Contexte
Neuf ans après la conférence mondiale sur la biodiversité de Nagoya en 2010, un constat d’échec est tiré par l’ensemble de la communauté internationale : les évaluations scientifiques montrent que la dégradation de la biodiversité augmente et que les pressions qui la menacent ne diminuent pas, bien au contraire. Presque aucun des objectifs d’Aïchi pour la biodiversité n’a pas pu être atteint en 2020. Or l’érosion de la diversité biologique met en péril la qualité et les conditions de vie des générations actuelles et futures, avec un impact majeur sur de nombreuses activités économiques, la sécurité alimentaire ou encore la diversité culturelle. Les raisons de cette régression sont d’origine humaine : artificialisation des sols et des écosystèmes, surexploitation des ressources naturelles renouvelables, espèces exotiques envahissantes, pollution, changement climatique, etc.
Face à ces défis, les conférences des Parties (COP) à la Convention sur la diversité biologique réunissent tous les deux ans les 196 États signataires pour définir des engagements concrets pour atteindre les objectifs fixés en matière de biodiversité. C’est ainsi qu’en fin 2018, la COP14 de Sharm-el-Sheikh a posé les bases de la route vers Pékin pour préparer, avec l’ensemble des parties-prenantes – États, société civile, collectivités locales, acteurs économiques, communauté locales, scientifiques, etc un nouvel accord qui doit être pragmatique et ambitieux. La COP 15 qui se tiendra au Canada et la Cop 27 qui se tiendra en Egypte seront des jalons importants dans l’histoire de la gouvernance internationale de la biodiversité et du climat. Elle devra permettre de prendre acte des réussites et des limites de décennies de coopération internationale sur la biodiversité, et le climat et surtout de poser les bases d’un nouveau cadre mondial contribuant plus fortement aux profondes transformations socio-économiques nécessaires pour freiner l’érosion de la biodiversité. La préparation de ce nouvel Accord qui se veut ambitieux doit se faire de manière inclusive avec la participation des Institutions nationales, sous régionales comme celle de la CEEAC, la Commission des Forêts de l’Afrique Centrale (COMIFAC), le REAF- CEEAC, la société civile à l’instar des organisations de jeunesse comme le Réseau des Jeunes pour la gestion durable des Ecosystèmes Forestiers d’Afrique Centrale (REJEFAC) et des ONG Internationaux
Cette édition de la « COP CHEZ NOUS 2022 » se tient après celles de 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 organisées par l’AJVC avec l’appui technique, financier et institutionnel des partenaires, COMIFAC et des Ministères en charge de l’environnement et des forêts du Cameroun, WWF, Coopération française. Elle va se tenir dans un contexte sanitaire difficile (COVID 19 qui pourrait nécessiter des aménagements considérables au niveau organisationnel) d’où l’option de webinaire privilégiée. L’objectif général est double ; préparer cinquante (40) jeunes leaders de la société civile au travers de trois ateliers sur les enjeux des deux prochaines COPs tout en leur offrant les outils pour devenir des acteurs de changement au sein de leurs communautés et, permettre aux partenaires de sélectionner ceux qui feront partie, de la délégation camerounaise participant à la COY17, COP 27 en Novembre 2022 au Caire, Egypte et en décembre au Canada. AJVC se propose de déployer un projet catalyseur destiné à la formulation d’une vision pour la jeunesse camerounaise et sous régionale. En investissant dans leurs idées, connaissances et compétences ; en accélérant la création de solutions innovantes locales ; en les connectant avec leurs pairs, avec des modèles susceptibles de leur insuffler cette nouvelle vision du développement, le projet COP CHEZ Nous souhaite réduire le fossé qui existe entre les jeunes, les opportunités pour une transition verte et transformation socio-économique durable et les Cops
Rappelons qu’au sommet de Montpellier il avait été indiqué la création d’un fond pour la démocratie destiné « la promotion des droits humains et le renforcement de l’État de droit et de la démocratie ». Ce fond viendrait en appui aux initiatives des sociétés civiles, organisations, associations et collectifs indépendants impliqués dans les questions relatives aux droits humains, à la transparence des institutions publiques, aux libertés fondamentales, à la formation à l’exercice des droits civiques, notamment dans le cadre d’élections libres et indépendantes, à l’accès à la justice et la garantie de son indépendance et son impartialité, à la lutte contre la corruption et la criminalité environnementale ainsi que contre la violence à l’égard des femmes et des filles. Ainsi, après sa rencontre avec Paul Biya et ses entretiens à l’ambassade de France, le président français Emmanuel Macron s’est rendu au village Noah où il a assisté à une grande restitution des travaux des leaders de la société civile, la question environnementale était un des sujets phares, et le plaidoyer a été porté par la vice-présidente du conseil, représentante du REJEFAC. Il est aussi important de rappeler que, Emmanuel Macron, le président français a effectué une visite au Cameroun et évoqué lors de la rencontre avec les sociétés civiles, qu’une délégation africaine de leaders de la société civile l’accompagnait à la COP 27. C’est dans ce contexte, qu’A JVC via le REJEFAC dans le renforcement de cette collaboration depuis 2020 et plus récemment avec le sommet de Montpellier a décidé d’organiser en partenariat avec l’Ambassade de France au Cameroun l’édition de la COP CHEZ NOUS 2022 ; au cours de laquelle sera organisée plusieurs activités visant le renforcement des capacités techniques et organisationnelles des organisations de la société civile et leur participation aux négociations internationales relatives à la biodiversité et au Climat. L’AJVC a décidé d’organiser en partenariat avec l’Ambassade de France au Cameroun la COP CHEZ NOUS 2022, cette conférence hybride est organisée en prélude aux COP 15 et COP 27 au cours de laquelle sera organisée plusieurs activités dont une simulation de la COP15 Biodiversité et COP 27 Climat, visant le renforcement des capacités techniques et organisationnelles des organisations de la société civile et leur participation aux négociations internationales relatives à la biodiversité et au Climat. Cette édition de la « COP CHEZ NOUS 2022 » se tient après celles de 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 organisées par l’AJVC avec l’appui technique, financier et institutionnel des partenaires (Fondation Konrad Adenauer Stiftung (KAS), COMIFAC et des Ministères en charge de l’environnement et des forêts du Cameroun, WWF, Coopération française). Elle va se tenir dans un contexte sanitaire difficile (COVID 19 qui pourrait nécessiter des aménagements considérables au niveau organisationnel) d’où l’option de webinaire privilégiée. AJVC se propose de déployer un projet catalyseur destiné à la formulation d’une vision pour la jeunesse camerounaise et sous régionale. En investissant dans leurs idées, connaissances et compétences ; en accélérant la création de solutions innovantes locales ; en les connectant avec leurs pairs, avec des modèles susceptibles de leur insuffler cette nouvelle vision du développement, le projet COP CHEZ Nous souhaite réduire le fossé qui existe entre les jeunes, les opportunités pour une transition verte et transformation socio-économique durable et les Cops. L’objectif général est double ; préparer cinquante (50) jeunes leaders de la société civile au travers de trois ateliers sur les enjeux des deux prochaines COPs tout en leur offrant les outils pour devenir des acteurs de changement au sein de leurs communautés et, permettre aux partenaires de sélectionner ceux qui feront partie, de la délégation camerounaise participant à la COY 17, COP 27 en Novembre 2022 au Caire, Égypte et en décembre au Canada.
Il s’agira de rassembler pendant 2 jours au sein du siège de l’AJVC (Yaoundé) des représentants de diverses associations des organisations de la société civile, du REJEFAC, des associations partenaires, des points focaux AJVC dans les dix régions, (jeunes leaders, Eco entrepreneurs, associations, OSC, étudiants actifs… Il est aussi prévu que faisant suite à la mise sur pied récente du forum des artisans et entrepreneurs de l’économie bleue des 11 pays de la CEEAC y compris au Cameroun des experts, des ONG, des étudiants, des experts du Ministère, de la CEEAC / COMIFAC afin d’échanger et débattre sur les questions de biodiversité / climat.

Objectifs L’objectif général est double, favoriser la participation de la société civile aux négociations internationales relatives à la biodiversité et climat à travers l’organisation de deux ateliers de 2 jours destinés à sensibiliser le public camerounais, et des pays de la CEEAC à renforcer les capacités techniques, outiller les participants et donner de la visibilité aux initiatives de terrain portées par les OSC du Cameroun et de la sous-région Afrique Centrale, en particulier celle du REAFB- CEEAC.
Objectifs spécifiques 
1) Assurer la compréhension des concepts liés à la lutte contre le changement climatique et l’économie verte et bleue en vue d’explorer conjointement les moyens de promouvoir une économie verte et bleue inclusive dans les secteurs prioritaires au développement du Cameroun. 2) Permettre aux jeunes leaders de se familiariser avec les mécanismes institutionnels des Cops
3) Permettre aux jeunes leaders de se confronter aux réalités de la vie diplomatique, des négociations climatiques internationales et parfaire leurs habiletés au travail en équipe et leurs capacités de communication. 4) Rendre visible les initiatives locales des OSC exerçant dans le domaine de la conservation de la biodiversité et la lutte contre les changements climatiques au niveau local ; national et régional,
5) Renforcer le dialogue multi acteurs entre les différentes catégories de participants au travers de leurs participations à cette COP CHEZ NOUS 2022 ;
6) Sensibiliser 50 participants et 10 000 personnes du public (via Web TV jeunesse Verte média, les réseaux sociaux et les médias audiovisuels et écrits) des pays de la CEEAC sur la pertinence, le rôle et les capacités des réseaux des jeunes leaders et acteurs de la société civile,
7) Contribuer à une croissance bleue en Afrique qui intègre la conservation de la biodiversité et le climat à travers la prise de conscience des enjeux et opportunités qui en découlent ;
8) Identifier grâce à une grille de critères et de procédure préalablement élaborée, les projets bancables et fédérateurs des membres du REJEFAC dans le domaine de la biodiversité et du climat ;( réunion préparatoire et site web AJVC)
9) Préparer la participation des jeunes leaders aux COPs et valider la note de position panafricaine des jeunes leaders et la Déclaration des jeunes leaders et acteurs de la sous-région Afrique Centrale pour la COP 15 (AYTLP) Biodiversité et la COP 27 (REJEFAC)
10) Faire le suivi-évaluation des précédentes COP CHEZ NOUS et élaborer la feuille de route 2023 du REJEFAC conformément au plan stratégique et au MoU du REJEFAC signés par le MINFOF, Président en exercice de la COMIFAC, et de celle de FAEBCAM / REAFB – CEEAC créée en septembre 2022

2.    Participants
Cette rencontre a bénéficié de l’appui financier de l’Ambassade de France au Cameroun, du WWF Afrique et du WWF Cameroun. Nous notons aussi l’accompagnement institutionnel du Ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable (MINEPDED) ; du Ministère des Forêts et de la Faune (MINFOF) et du Ministère des Relations Extérieur (MINREX) du Ministère de la Jeunesse (MINJEC), du Ministère de l’administration Territoriale (MINEPAT), de la CEEAC, de la COMIFAC, et la CCBC (Initiative du Fond bleu du Bassin du Congo).  De nombreux partenaires techniques y ont également apporté leur appui : WWF, SCAC, COMIFAC, REJEFAC- FEABCAM/ REAFB- CEEAC, les réseaux panafricains AYTLP.
Les autres organisations et institutions sous régionales et nationales, les coopérations des pays hôtes des COPs ; tels COMIFAC / GIZ – CEEAC : La CEEAC – COMIFAC assure la tutelle sous régionale du REJEFAC- FEABCAM/ REAFB- CEEAC.
4 Cibles : Notre réseau de communication nous permettra de les identifier via un communiqué et un formulaire de participation produit. Un mini comité sera mis en place pour en faire la sélection.
Nombreux sont les participants qui ont pris part à l’événement. La salle de spectacle de l’Institut Français du Cameroun où s’est déroulée la cérémonie d’ouverture a accueillie plus d’une centaine de participants. Néanmoins, les personnes ciblées à la base étaient : 
– 20 Représentants des OSC de jeunesse et féminines, Eco entrepreneurs, OSC jeunes leaders, Réseaux
– 10 Étudiants, experts juniors
– 10 Personnes ressources et Experts
– 20 organisations membres de la Plateforme REJEFAC/ FAEBCAM / REAB- CEAAC (en ligne)
Comme cibles indirectes ou autres participants, nous avons eu : les médias ; les auditeurs libres ; le large public.
Cet atelier de la COP CHEZ NOUS 2021 n’aurait sans doute pas pu se tenir sans la mobilisation des membres du comité d’organisation de l’AJVC et les volontaires des organisations partenaires, membres du REJEFAC de Yaoundé.

Déroulement de l’atelier proprement dit
Jour 1 : 24 octobre 2022 
Session 0 : Ouverture Officielle CCN2022 COP27 : Mots de circonstance. Au panel nous avons eu : 

• Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur de France au Cameroun
• Le Secrétaire Général du MINEPDED du Cameroun

• Madame la représentante du Ministre du MINREX du Cameroun
• Mme Marie TAMOIFO NKOM (Présidente Association Jeunesse Verte du Cameroun (AJVC) Coordonnatrice Régionale REJEFAC)

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Phase protocolaire  Elle s’est essentiellement, déroulée autour des allocutions des autorités présentes. Nous avons eu tour à tour le :

• Mot de la coordonnatrice régionale AJVC – REJEFAC Marie Tamoifo

Madame Marie Tamoifo précise l’importance de l’accompagnement des acteurs que nous sommes à préparer les prochaine échéances en tant que société civile mais surtout avoir une action convergente de la société civile. Elle rappelle les chantiers de bataille de l’AJVC-REJEFAC qui est de préparer la jeunesse, les femmes et la société civile à préparer ces événements qui sont les nôtres.  La CCN 2022 a pour objectif de regarder les concepts clé, des messages qui viennent de la base. Elle n’a pas manqué de parler du thème de la CCN 2022 qui est « du discours à la réalité » pour mettre l’accent sur la réalité des jeunes à la base, des populations des zones rurales et urbaines. Préparer une guerre contre les changements climatiques et pour cela nous devons être des soldats unis pour gagner la guerre à la faveur des actions qui seront mises en œuvre. Pour parvenir à la victoire la coordonnatrice a cité comme élément pouvant aider : plus de mobilité, plus de visa pour les acteurs de la société civile, plus de soutien pour le développement des économies de nos états et l’amélioration des conditions de nos pays. 

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Message Plaidoyer : Route de la société civile vers les COPS : La Vice-Présidente AJVC et Responsable du REJEFAC CAMEROUN , assumant le rôle de secrétaire technique du REJEFAC , Mlle  Aline LORE  KANA FOMEKONG 
Elle commence ses propos par remercier les experts camerounais, coopération française, et les jeunes des OSCs. La jeunesse qui est couche vulnérable reste le maillon faible dans toute cette chaîne ; elle qui est à bout de la recherche de l’emploi. La jeunesse du Cameroun et celle du bassin du Congo veut signifier aux Etats que nous souhaitons :
Aux décideurs Politiques (Etats) / COMIFAC 

1. Une Implication plus accrue des jeunes leaders dans les mécanismes de prise de décisions pour leur permettre de comprendre les enjeux et donner les points de vue qui reflètent leur aspirations et besoins; Une Implication dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques et stratégies
2. Appuyer des initiatives de compréhension des réformes institutionnelles réalisées dans le bassin du Congo.
3. Initier les accords de collaboration formels avec les   organisations de jeunesse.
4. Valoriser les expériences des initiatives et talents des organisations de jeunesse contribuant aux efforts climatiques et ceux de la protection de la biodiversité.  

Aux bailleurs de fonds.

1. Alléger les procédures de financement à l’endroit des organisations des jeunes ; 
2. D’assurer une représentativité plus accrue de la jeunesse du bassin du Congo lors des grandes assises en facilitant la participation des jeunes de la sous-région du Bassin du Congo, aux rencontres internationales orientées sur les thématiques liées à la Conservation et la Protection de la Biodiversité (soutenir financièrement la participation, démarche d’obtention des visas de 10 jeunes du REJEFAC par pays aux prochaines Cop de biodiversité/ Clima
3. Appuyer les   projets d’entreprenariat en lien avec la transition énergétique
4. Appuyer la structuration du réseau REJEFAC : besoin urgent de redynamisation et organisation des assemblées générales, renouvellement des instances du REJEFAC Pays.

Au secteur privé.

1. Soutenir le renforcement des capacités des jeunes dans les métiers liés à la conservation et la protection de la forêt ; et du climat
2. Inscrire d’un quota d’initiatives en faveur de la jeunesse dans leur politique responsabilité sociale d’entreprise 

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Mot de la tutelle Institutionnelle Ministérielle : Représentant Personnel du Ministre, SG du MINEPDED, Professeur Paul TCHAWA, Secrétaire Général au Ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable (MINEPDED)

  
Espère que les échanges seront fructueux et qu’il y sorte des actions concrètes à mener, des réalisations qui contribuent à accroître la résilience de nos économies et les OSC pour que leur voix soient entendues. Le SG confirme que ce thème de la CCN 2022 (Discours à la réalité), est une réalité lors des COP qui sont fait de grands discours sans réalisation concrète. Le SG réitère l’engagement du ministère a travaillé avec tous ceux-là qui sont les jeunes des OSC ou particulier à être toujours présents et attentif à écouter et partager leur expérience et la vision du pays en termes de politique et d’environnement. Le ministère veille a accrédité les organisations reconnues sans problème. Il souhaite que nous soyons à l’origine des discours et qu’ils soient des synthèses de toutes les aspirations des jeunes, femmes et ces personnes qui subissent les effets du changement climatique. Le SG présente ce qu’a fait le MINEPDED après la COP de Paris 2015-2020. L’élément saillant de ce bilan est que près de 79% des 1,8 milliards investis a été prélevé dans les ressources propres du pays contre 21% provenant de l’extérieur. Ce qui montre que le Cameroun a pris la juste mesure de cette problématique et met les moyens qu’il faut.  Donc le Cameroun n’attend pas une manne venant de l’extérieur bien que le Cameroun soit ouvert à tous aide. Des mesures sont prises pour mettre la pression sur ceux qui polluent, qui ne respectent pas les mesures d’urgence environnementale. Concernant la biodiversité le SG précise qu’il y a beaucoup de choses qui sont fait notamment le réseau des aires protégées qui s’accroît en nombre et superficie. La loi APAC sur le partage équitable de bénéficies des ressources liées à l’utilisation des ressources génétiques. Le MINEPDED appelle les ONG à contribuer et partager leur lecture sur la question climatique et de biodiversité.

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AMBASSADEUR DE France : l’Ambassadeur Thierry Marchand

Qui accepte de reprendre son ancien titre de pour continuer l’action de son prédécesseur, au-delà de cette fonction c’est une de mes convictions; Les Cops sont à la fois des rendez-vous d’espoir, mais en même temps une déception car les engagements pris sont trop ambitieux, trop lents à être mis en œuvre. Il faut avoir beaucoup de volonté pour voir se réaliser. Heureux de continuer ce partenariat, qui met ensemble le public et le privé, assurance de continuer de travailler pour cette lutte. Nous devrons sortir d’ici avec des recommandations   

Après les discours ont suivi :

• Photo de Famille (on site et online) 
• Point de presse avec des interviews.

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Session I : Phase introductive : Table ronde Café climat – Biodiversité sous le lead des Points Focaux Climats et Biodiversité du Cameroun / Invités : Experts institutions régionales et société civile. 

Cette phase a débuté avec un retard de 30 min et a durée 2 heures de temps sois 12h30 – 14h30
Présentation des participants (Attentes des participants, en ligne et en présentiel) 
∙ Présentation des objectifs de la table ronde et du format. 
∙ Intervenants clés : (6) Experts et personnes ressources (PF Climat/ PF Biodiversité / désertification / Expert Société civile et parties prenantes 

• Monsieur le point focal climat / Monsieur le Directeur Timothée KAKOMBE et DR BRING du MINEPDED Cameroun 
• Monsieur le directeur NTEP du MINEPDED Cameroun
• Le point focal désertification du MINEPDED Cameroun Prof BRING
• Monsieur le représentant Résident de la délégation de l’UE au Cameroun
• Coordonnatrice régionale AJVC – REJEFAC Marie TAMOIFO
• Coordonnateur JVE, Société civile 4(BLONDEL SILIENOU)

Echange
 Le débat s’est fait sur : l’Historique des COPs et Suivi Accord de Paris, Enjeux COP Biodiversité et état des Lieux et position des Etats / Cameroun, Enjeux COP Climat, État des lieux et position des Etats / Cameroun

Délégation de l’UE : Monsieur le représentant Résident de la délégation de l’UE au Cameroun*
Même logique que celle de l’Afrique, les API ont été harmonisées et les manières de voter sont les mêmes. 
L’engagement a été pris selon lequel en 2050 il y aurait plus d’émissions. La question ne concerne pas seulement les acteurs dans le changement climatique mais vous devez rencontrer aussi les jeunes d’autres secteurs (automobile…
Contenu de l’accord :

• Protection des écosystèmes et communautés locales
• Une agriculture durable
• La question de la mobilisation des ressources

Le président de L’UE il y a 2 ans a pris la décision de doubler le financement des pays vulnérables en matière de biodiversité. 1.5 milliards de FCFA, accord signé avec les ministères il y a trois semaines sur les programmes régionaux
Concernant la dégradation de l’environnement, on a de bonnes pratiques ici en Afrique pour changer la situation

Société civile BLONDEL SILIENOU
Il est très important de passer à l’action, les solutions sont déjà là. 27 ans déjà ou en somme nous avec notre empreinte carbone. Nous ne venons pas en demandeurs d’aumônes. Il est important pour le Cameroun de retourner vers l’agroécologie. Concernant la CDN par exemple, elle répond à un certain nombre de problèmes, il doit être en cohérence avec les autres programmes, les ressources allouées aux ministère de l’environnement ne sont pas suffisantes
Le Cameroun est engagé dans des projets à fonds ouverts mais qui n’ont pas d’impact concret

Coordonnatrice régionale AJVC – REJEFAC Marie TAMOIFO

Pour Moi l’enjeu c’est la compréhension de tout ce qui se fait, se dit, se prépare. Les experts, points focaux s’expriment techniquement à propos de COP ; une difficulté est la langue,  Je voudrais participer à cette réunion avec un message clair venant des personnes concernées. Il est difficile pour des communautés de causer avec les États à propos de leurs problèmes réels, difficile de faire passer nos idées. C’est la clé de cette COP. Je souhaiterais faire le lien entre ma réalité et des négociations qui se font au niveau international. Il est donc nécessaire de comprendre où on va.

Le point focal désertification du MINEPDED Cameroun Prof BRING et la point focal Climat Mr Timothée KAGONGBE 
Il y a des révisions chaque 5 ans des éléments de la COP pour voir les ambitions à la hausse. Les article 6, 7 et 13 qui n’ont pas encore été finalisés. Dans le bassin du Congo nous ne bénéficions pas beaucoup des financements ou du moins nous ne sommes pas récompensés du fait que nous ne sommes pas responsables des changements climatiques.
*le mécanisme de coopération entre les différents parti-prenantes
*le marché carbone
*faire un registre sous régional
*l’enjeux de participer avec un message claire (discours, fait et réalité)
Sont des défis à surmonter.
La question a se pose maintenant, nous sommes les représentant jeunes de nos nations, nous recherchons à faire le lien entre nos réalités et les négociations qui se fond au niveau international, comment faire pour que les enjeux soient portés par nous les jeunes aujourd’hui ?

Monsieur le directeur NTEP du MINEPDED Cameroun _ VERS LA COP 15
Il à parler de la rencontre de Dakar et à présenter les enjeux

• Validation du nouveau cadre mondial pour la biodiversité
• Le protocole de Nachtigal
• La question de mobilisation des fonds

Phase questions-réponses
 Les exposés étant riches, les participants n’ont pas manqué l’occasion de poser leurs préoccupations au panélistes. Des questions pertinentes comme celle de savoir si c’était facile pour les jeunes de négocier, les enjeux à cerner et la manière de négocier.
Au professeur Timothée KAGOMBE de répondre en disant :
“ Nous sommes à la 27 COP, il faut trouver des modalités de mise en œuvre de la cop de paris. Il y a des enjeux essentiels de l’accord de Paris que les jeunes doivent s’approprier
Les Points 6, 8,13 de l’accord de Paris

• Point 6 : les marchés carbones: Vous avez la possibilité à travers votre CDN de séquestrer le carbone et de le vendre aux pays industrialisés
• Point 8 : perte et préjudice: Les pays développés qui sont en cause des Changement climatiques devraient payer ceux qui en souffrent. 
• Point 13: Mettre sur pied des registres de carbone, nationaux, régionaux, pour que ceux qui veulent acheter du carbone y vont.
• Comment le jeune doit négocier : Se rapprocher des aînés, pour éviter d’aller en besogne ; un seul pays ne peut pas suivre tous ces articles de cop au même moment, les participations sont répartis. Les ONG n’ont pas l’accès aux salles de négociations mais peuvent participer à travers leurs plaidoyers pour leurs pays qui seront introduits dans les déclaration officielles du pays. L’un des messages à porter est que nous voulons des financements nouveaux, additionnels et prévisibles.” Une question notoire était celle de savoir quel est le mécanisme le plus simple pour que les notes de positions qui seront élaborées soient acheminées au niveau international

Mr NTEP apporte une réponse en ces mots : « Dans les différentes associations, vous devez maîtriser vos différents objectifs, rédiger un paragraphe à soumettre aux points focaux, qui soumettrons au niveau de la COMIFAC, au niveau de l’Afrique. ». A la cop la COMIFAC, se réunira à 9h tous les matins avec les ONG qui veulent communiquer.”

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Session II : Elaboration des messagers clés et Participation aux COPs 
Présentation des participants
15h40 marque le retour de la pause déjeuner. Pour continuer avec cette seconde phase, il a fallu que les participants se présentent d’abord, présentent leurs organisations ainsi que les liens en rapport avec les thématiques des deux COPs. Les participants sont des jeunes venant du REJEFAC (les antennes régionales) ; des structures telles que Jeunes solidaire, AJL, Lanec female youth, FIDEPE, ACREST, Diaspo Ecolo, AJESGA, HONEGE, Think Green, Care for environment, Cvuc, Impact Cameroon Organisation, the Cameroonian Institute of Food science and technologie ; et aussi des universités de la ville, ACAP, observatoire nationale sur les changements climatiques, CADER, APRODDAS

Mot de Camille Hosteint (Ambassade de France) Mais avant que cela ne soit fait, Camille, chargée de mission environnement et recherche au service de coopération de l’ambassade de France au Cameroun présentait les traits de leurs actions en partenariat avec la société civile. Un exemple est le soutien aux plaidoyers des organisations de la société civile ; les financements du SCAC (service de la coopération et d’action culturelle) qui se fait aussi sous forme d’appel à projet. Elle soulignait aussi la diversité d’acteurs de la société civile au Cameroun, avec des plaidoyers qui n’ont pas les mêmes priorités, d’où la nécessité de porter des plaidoyers groupés 

   PANEL des OSC
Après cette séance dédiée aux présentations ; un panel diversifié de jeunes de la société civile est formé pour discuter sur les messages qu’ils voudraient faire passer, et les points sur lesquels l’accent doit être mis afin d’adopter une position commune pour la COP

Ursula DOUNTIO de Paulownia Tech, commence la première en posant d’entrée de jeu le problème de la disponibilité du financement. Prenant exemple sur le charbon écologique, elle fait comprendre que nos structures ont de la ressource, la technologie mais pas de moyens pour satisfaire la demande. Aussi ; dû au manque de financement, la représentativité de nos pays aux négociations est très faible, donc inefficace face à la multitude des thématiques à aborder.

Rosy ESSO du Conseil pour le suivi des recommandations du sommet Afrique France
Continu avec question d’entrepreneuriat vert, qui est pour le conseil un moyen efficace pour que les jeunes qui se retrouvent en Afrique et en France puissent être impliqués pour assurer la transition écologique. Les jeunes doivent être associés à l’effort de gestion durable.  L’une des réflexions sur lesquelles se penche le conseil est l’inclusion des procédés non polluants ou à faible émission dans les cursus de formation des jeunes (tout domaine confondu). Le conseil à proposer la mise sur pied d’un institut Afrique France pour l’innovation verte pour que les jeunes puissent être formés, qu’ils proposent des projets innovants, et qu’ils soient accompagnés afin que l’effort de chaque jeune pour la réduction des émissions soit rémunéré.
Maël DIZE de Care for environnent qui a la suite de Rosy nous a replongé dans le bain l’entreprenariat vert, avec l’organisation des green camp depuis 2019 ; la formation de 250 jeunes par l’académie africaine pour le développement et l’entrepreneuriat vert en montage de projets, gestions de l’entreprise verte. L’un des messages clés qu’il voudrait donc faire passer est qu’un mécanisme de financement des projets spécifiques en entreprenariat jeunes portés par les jeunes au-delà du fond vert qui nécessite de grands projets. En ce qui concerne la transition énergétique il faudrait mettre sur pied un mécanisme d’accompagnement des Etats afin qu’ils puissent alléger les taxes et impôts liés aux énergies vertes et de rendre accessibles les matériaux dans le processus de transition énergétique


Simone MBOULE ACREST CENTRE AFRICAIN DES ÉNERGIES RENOUVELABLES ET DES TECHNOLOGIES APPROPRIÉES
Qui nous a fait un retour d’expérience sur l’inclusion des femmes et des jeunes dans la prise de décisions auprès des commissions, dans le cadre de leur projet de gestion de paysages des monts Bamboutos (Bamboutos, Menoua et Nord-ouest). Cette inclusion du genre apporte une plus-value dans nos projets en lien avec la biodiversité et les changements climatiques.

Arielle MALIEDJE de WICAS, nous elle aussi présenter leurs actions de sensibilisation sur la gestion durable des déchets des sites événementiels, qui sont réintroduits dans les circuits de production, promouvant ainsi l’économie circulaire. Le message qu’elle voudrait véhiculer est de faire de la lutte contre le changement climatique un moyen de développement de nos communautés à la base. Aussi, vulgariser la présence des femmes dans les différentes politiques de comptabilisation des gaz à effet de serre. 
Mr Maxwell NDJU’U de ONEG association Homme et nature

Au terme de ces présentations, les modérateurs ont donné la possibilité aux participants de s’exprimer et poser des questions en lien avec tout ce qui a été dit. Plusieurs on propositions ont émané de cette, nous pouvons retenir :

• Faire une cartographie des OSCs par thématiques au vue de la multiplicité
• Faire des renforcements de capacité aux conseillers municipaux afin qu’ils s’approprient des thématiques de biodiversité et de changements climatiques
• Faire converger nos plaidoyers avec les préoccupations de l’État, pour qu’ils aient un avis favorable, et soient réellement portés au niveau international

Parvenue à la fin de cette session, Mme Marie Nkom a tenu à remercier les différents panélistes ainsi que tous les intervenants du jour. Elle a aussi rappelé en quoi consistera les travaux de groupe du lendemain tout en invitant les participants à regarder les messages clés et les enjeux des cops pour nos Etats.
Et c’est ainsi que prennent fin les travaux de cette première journée de la COP CHEZ NOUS.

Mot de clôture de MARIE TAMOIFO
Présentation des Sides events et leur utilité : Liste de Side Events validés en lien avec les partenaires (à compléter par les membres du REJEFAC Présent, partenaires techniques et financiers). Échanges et Questions réponses – Quel canal utiliser pour influencer le processus international ? – Avec quels acteurs clés et partenaires faire alliance ? – Quels sont les éléments feuille de route Post COPs et financement !!!

Jour 2 : 25 octobre 2022

La deuxième journée s’est entièrement déroulée à la salle de conférence de l’IFC. Elle a commencé avec le rappel de la journée précédente par le biais des modérateurs suivi du début effectif des travaux de groupe.

Session III : travaux en groupe : les jeunes leaders et la société civile s’expriment !!! 
 Les participants se sont organisés en cinq groupes de travail (04 en présentiel et 01 en ligne) suivant les thèmes de réflexion élaborés en avance.
Groupe 1 : Résultats des travaux de recherche sur l’État des forêts) 
Groupe 2 : Partage d’expériences de renforcement des capacités en négociation internationale
Groupe 3 : Femmes, genre et énergie …
Groupe 4 : Jeunesse, implication sur Economie bleue et verte
Groupe 5 : Participants en ligne qui ont fait des propositions sur les différents thèmes abordés par les 4 groupes en présentiel.
 
Les consignes données aux groupes étaient de :
-S’approprier des Termes de référence 
-Élaborer des messages clés sur la base des notes de Positions et enjeux de la COP 15 / Cop Climat. 
-Élaborer des éléments de feuille de route Post COP AJVC – REJEFAC (local, national, régional).
-Restituer le travail fait
 
Les résultats de ces travaux sont présenté ci-dessous :

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Travaux groupe 1 : Résultats des travaux de recherche sur l’État des forêts) 
 Messages clés
1.        Nous nous alignons sur la position de nos Etats de la COMIFAC pour l’adoption du nouveau cadre 2020 qui stipule que 
2.        Sensibilisation des populations locales et renforcement des capacités des OSC sur les nouvelles techniques ou pratiques culturales.
3.        Soutenir les actions au niveau local ; national et régional

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Travaux groupe 2 : Partage des expériences de renforcement des capacités en négociation internationales (COMIFAC – AWF – ACBA – COP 15)
1.      Compréhension du thème :
Dans la négociation, chaque partie impliquée doit avoir quelque chose à apporter et des intérêts à défendre. 
Position du REJEFAC : Investir davantage sur le renforcement des capacités d’une génération jeunes de leaders pouvant formuler et soutenir les stratégies innovantes de protection de la biodiversité et le climat à travers des mécanismes de découragement des acteurs de destruction ou d’exploitation abusive des écosystèmes (pour un arbre abattu, il faut en planter dix)

2.      Stratégies mises en place par les pays africains en prélude à la cop 15 et cop 27 – Organisation des activités pré- cop par les Etats : en Côte d’Ivoire en mai 2022, rencontre ayant regroupé les dirigeants de 09 Etats d’Afrique de l’Ouest pour la lutte contre la désertification et la sécheresse. Mobilisation des ressources financière et matérielles par la banque africaine de développement pour soutenir l’initiative (Abidjan Legacy Program) – Organisation de la rencontre ”Sustainable Energy for All’’ à Kigali au mois de mai 2022, portant sur la facilitation de l’accès aux financements par les jeunes leaders d’ONG africaines en vue de développer les actions sur les énergies renouvelables dans leurs pays.  –  Organisation du Partenariat pour les forêts d’Afrique centrale au Gabon en 2022 et organisation de la PRECOP en RDC. 

3.      Mobilisation des ressources par les organisations de la société civile :
•         Identifier les partenaires financiers pouvant accompagner les actions et en fonction de leurs domaines prioritaires
•         Faire des études des cas / collecter les données actuels, réels et vérifiables et les publier à travers les plateformes et réseaux thématiques

4.      Difficultés rencontrées par les acteurs

• Non-respect des résolutions formulées par les Etats africains au cours des dernières COP à l’instar du dédommagement de l’Afrique sur la déforestation, la sécheresse, et la pollution
• Travail en synergie entre la société civile et l’Etat
• Les réseaux et antennes REJEFAC pays dans leur quête de crédibilité des organisations à l’échelle locale, nationale et régionale
• Non- implication de manière significative des jeunes dans les instances de prise de décisions 

5.      Identification des pistes de renforcement des capacités des acteurs

• Mobilisation des ressources
• Marketing social 
• Visibilité et capitalisation 
• Partage d’expériences sur les actions fortes des organisations et des Etats au sein des plateformes ( girls efficiency and résilience, agroforestry as solution to deforestation , clean cooking (switching from the polluting form of cooking)), accelerating energy transition , decarbonizing industries via innovative clean energy technologies , promoting climate justice , role of small and medium sizes entreprise, discourage carbone market, Négociation, Plaidoyer, Renforcement des capacités des jeunes (plus expérimentés)par les jeunes.

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Travaux groupe 3 : Femme, genre et énergie : Formulation des messages clés
 Pour la COP 15
1.      Prise en compte des savoir-faire endogènes sur les essences à croissance rapide permettant d’avoir l’énergie disponible et l’implication de 75% des Femmes et des peuples autochtones dans les projets de restauration et de conservation de la biodiversité. Les peuples autochtones ont la maîtrise de leur forêt et de leur faune. Alors écoutons
2.      Valorisation des savoirs endogènes des peuples autochtones
3.      Former les femmes sur des métiers verts
4.      Récompenser les peuples autochtones et transmettre leurs savoirs faire endogènes en mettant en œuvre des sources de rendu
5.      Implication participative des femmes à 70% 
6.      Mettre sur pied des points focaux genre au niveau des délégations départementales des représentations AJVC – REJEFAC au niveau local, national et international. 
           
Pour la COP 27
1.      Prendre en compte les femmes, les jeunes, et les personnes vulnérables (75%) dans la prise des décisions liées au financement climatique et aux énergies alternatives.
2.      Pour les communes : Les communes doivent avoir un budget dédié au renforcement des capacités de leur personnel, des conseillers et de la population sur la question du genre en relation avec les changements climatiques et la création des greens business
3.      L’implication des communautés territoriales décentralisées dans l’éducation communautaire genre sensible sur les CC et dans la création des green business
4.      Les communes, villes et régions doivent prévoir un budget alloué aux initiatives des femmes, des minorités sur la lutte contre le CC la conservation et la restauration de la biodiversité
5.      Capacité les conseillers et le personnel des communes, villes et régions sur les techniques de négociations climatiques en contexte de coopération décentralisée Pour la société civile
6.      La lutte contre les CC et la restauration de la biodiversité passe par l’équité en terme de représentation du genre : Gérer la prise des décisions à 50% des femmes et des personnes vulnérables sans exclusion ni discrimination
 
Activité au niveau local
7.      Créer des points focaux genre au niveau des OCB (GIC, syndicats, les réunions, les associations), les OSC (ONG), les communes
8.      Activité au niveau national
9.      Cartographier, resauter, capaciter et budgétiser les   points focaux genre
10.  Activité au niveau régional
11.  Suivie évaluation des points focaux genre au niveau local, national.
12.  Post COP
13.  Organiser la post COP chez nous en vue de la restitution
14.  Faire une restitution au sein de chaque région et organisation

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Travaux groupe 4 : Jeunesse, implication sur Economie bleue et verte 
 Messages clés      
     
Pour la COP 15 : Nous nous alignons sur la position de nos Etats en ce qui concerne la conditionnalité de la question du séquençage numérique dans l’adoption du nouveau cadre post 2020. Nous demandons que les Etats parties augmentent les financements alloués à la formation et au renforcement des capacités des jeunes en matière d’entrepreneuriat vert et bleu
Pour la COP 27 : Nous demandons que la question des pertes et dommages soit mis à l’ordre du jour et qu’un mécanisme de financement clair soit mis en œuvre pour résoudre la question des pertes et dommages
Pour le message transversal : Nous recommandons un travail en symbiose en réseau dans le but d’atteindre les objectifs fixés : Mettre en lien les besoins exprimés et les acteurs œuvrant dans ces différents domaines
Feuille de route post-COP au niveau local
1.      Développer et mettre en place des initiatives solutions et Renforcer les capacités des jeunes dans les pertes et dommages au niveau local Au niveau national
2.      Capacité des membres du réseau dans la conception des projets à la recherche de financement
3.      Restitution des résultats de la COP a tous les niveaux
4.      Faire une cartographie et organisations engagées dans l’entreprenariat vert Au niveau sous régional
5.      Étendre et faire connaître le réseau REJEFAC (Projet Greening media TV d’AJVC REJEFAC)

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Travaux groupe 5 (participants en ligne : Membres REJEFAC Burundi, Congo
Brazzaville, Congo Kinshasa) 
 -Redynamiser le REJEFAC 
–  Légalisation du REJEFAC Pays là où il n’est pas encore légalisé
–  REJEFAC dirigé par les jeunes et pour les jeunes (Les jeunes doivent assurer la relève
–  Mise en place d’une équipe de jeunes AJVC – REJEFAC comme négociateurs Climat/Biodiversité qui participeront aux COP 28 et COP16
–  Faciliter l’obtention de VISA pour les jeunes pour qu’ils puissent participer physiquement aux COP
–  L’autonomisation des jeunes reposant sur des bases théoriques solides tant au niveau des processus que des résultats.
 
 Au-delà des propositions faites par les différents groupes, il a été possible aux participants (OSC) de simuler l’organisation d’un side event, de tenir les débats et surtout de pouvoir faire les plaidoyers et négociations à l’échelle international.
 

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Cérémonie de clôture
Elle s’est déroulé en salle de conférence juste à la fin de la restitution des travaux de groupe par les allocutions suivantes

• Mot d’engagement représentant du REJEFAC régional (Pays)  
• Mot d’engagement représentant du REJEFAC Cameroun (Dix régions)  
• Mot de circonstance de AJVC – REJEFAC  
• Mot de circonstance des Partenaires Techniques et Financiers. 
• Allocution clôture du représentant du MINFOF

 Ont donc suivis des photos de famille et un Cocktail de fin de journée.
.

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https://www.recapinfos.com/453461595

Jour 3 : 26 octobre 2022 : AUDIENCE AU MINJEC

L’Association Jeunesse Verte du Cameroun (AJVC) – du REJEFAC, en partenariat avec l’Ambassade de France au Cameroun a tenu sa sixième édition des COP CHES NOUS du 24 au 25 Octobre 2022 à l’Institut Français de Yaoundé, République du Cameroun. Les deux journées de travail dédiées aux réflexions et de débats d’idées autour des enjeux des COP 15 sur la préservation de la Biodiversité et de la COP 27 relative aux  Changements Climatiques, ont réuni en présentiel les jeunes responsables et représentants des Organisations de la Société Civile (OSC), membres du REJEFAC, les étudiants et experts juniors ; les personnes ressources clés et experts des Changements Climatiques et Biodiversité du MINFOF et MINEPDED, le MINJEC, les Partenaires Techniques et Financiers dont l’Union Européenne, le WWF, les représentants des autres institutions étatiques dont les CVUC, les média. En ligne, la réunion a également mobilisé la participation des représentants des OSC du Congo, de la Guinée Equatoriale et des partenaires tels que ONU-Habitat. 
La cérémonie d’ouverture de cette rencontre a été présidée conjointement par le Pr Paul Tchawa, Secrétaire Général auprès du Ministère de l’Environnement de la Protection de la Nature et du Développement Durable (MINEPDED) et de Son Excellence Monsieur Thierry Marchand, Ambassadeur de la République de France au Cameroun.
Cette rencontre avait pour objectif de favoriser la participation de la société civile aux négociations internationales relatives à la biodiversité et le climat à travers l’organisation de deux ateliers de deux jours destinés à sensibiliser le public camerounais, et des pays de la CEEAC. 
Plus spécifiquement il s’agissait de :
            Préparer la participation technique et efficiente des délégués jeunes aux COP15 et 27
           Formuler les messages clés devant soutenir la contribution de la jeunesse du Cameroun et celle du bassin du Congo sur les questions du climat et de la biodiversité
–           Renforcer les capacités techniques des OSC de jeunesse et d’organisations d’accompagnement des jeunes en matière de négociations internationales, 
–           Outiller les participants par rapport aux enjeux des agendas des COP 15 et 27, 
–           Donner de la visibilité aux initiatives de terrain portées par les OSC du Cameroun et de la sous-région Afrique Centrale, en particulier celle du REAFB-CEEAC.

• Messages clés

 L’atelier s’est déroulé en deux grandes phases : phase protocolaire et la session des travaux et restitution. A l’issue des travaux en groupes et concertations, les jeunes ont formulé les messages suivants : 
•          Dans un contexte où les jeunes occupent plus de 50 pourcents de la population camerounaise ; et au regard du rôle que joue la société sur les questions du climat et de la biodiversité, nous soutenons l’octroi d’un quota   de 30 pourcent de participation des jeunes dans le cadre des négociations (au plan local, national et régional) sur la question du Développement Durable. Aussi ; nous militons pour que les partenaires financiers et techniques revoient à la hausse l’enveloppe réservée aux OSC de jeunesse afin de booster davantage le travail de ces derniers sur le terrain ;
•          Nous affirmons avec les PMA que la réponse mondiale aux changements climatiques doit être ambitieuse, juste et équitable, pour faire avancer les intérêts et les aspirations des pays et des peuples pauvres et vulnérables ; ceci en accordant une attention particulière à l’agriculture en Afrique qui émet le moins et est le plus vulnérable aux effets du changement climatique

•          Prise en compte des savoir-faire endogènes sur les essences à croissance rapide permettant d’avoir l’énergie disponible et l’implication de 75% des Femmes et des peuples autochtones dans les projets de restauration et de conservation de la biodiversité.
•          Les communes doivent avoir un budget dédié aux renforcements des capacités de leur personnel, des conseillers municipaux sur la question du genre en relation avec les changements climatiques et la création des green business
•          L’implication des communautés territoriales décentralisées dans l’éducation communautaire genre sensible sur les CC et dans la création des green business
•          Les communes, villes et régions doivent prévoir un budget alloué aux initiatives des femmes, des minorités sur la lutte contre le CC la conservation et la restauration de la biodiversité
•          Capacité les conseillers municipaux et le personnel des communes, villes et régions sur les techniques des négociations climatiques en contexte de coopération décentralisée
•          Faciliter l’obtention de VISA pour les jeunes pour qu’ils puissent participer physiquement aux COP pour faire entendre la voix des jeunes

• Le Plaidoyer des OSC aux COPS 

La jeunesse qui est une couche sociale vulnérable reste le maillon faible dans toute cette chaîne ; elle qui est à bout de la recherche de l’emploi. Ainsi donc, la jeunesse du Cameroun et celle du bassin du Congo signifie aux Etats que nous souhaitons :

A l’endroit des décideurs Politiques (Etats) / COMIFAC
1.         Une implication plus accrue des jeunes leaders dans les mécanismes de prise de décisions pour leur permettre de comprendre les enjeux et donner les points de vue qui reflètent leurs aspirations et besoins ; 
2.         Implication dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques et stratégies
3.         Appuyer des initiatives de compréhension des réformes institutionnelles réalisées dans le bassin du Congo.
4.         Initier les accords de collaboration formels avec les   organisations de jeunesse.
5.         Valoriser les expériences des initiatives et talents des organisations de jeunesse contribuant aux efforts climatiques et ceux de la protection de la biodiversité.  
Aux bailleurs de fonds
6.         Alléger les procédures de financement à l’endroit des organisations des jeunes ; 
7.         Assurer une représentativité plus accrue de la jeunesse du bassin du Congo lors des grandes assises en facilitant la participation des jeunes de la sous régions du Bassin du Congo, aux rencontres internationales orientées sur les thématiques liées à la Conservation et la Protection de la Biodiversité (soutenir financièrement la participation, démarche d’obtention des visas de 10 jeunes du REJEFAC par pays aux prochaines Cop de biodiversité/ Climat
8.         Appuyer les   projets d’entreprenariat en lien avec la transition énergétique
9.         Appuyer la structuration du réseau REJEFAC : besoin urgent de redynamisation et organisation des assemblées générales, renouvellement des instances du REJEFAC Pays.
Au secteur privé.
10.       Soutenir le renforcement des capacités des jeunes dans les métiers liés à la conservation et la protection de la forêt ; et du climat
11.       Inscrire d’un quota d’initiatives en faveur de la jeunesse dans leur politique responsabilité sociale d’entreprise.
 Les attentes des jeunes à l’endroit du MINJEC
–           Renforcement de la collaboration entre l’AJVC-REJEFAC avec ses coordinations régionales et le MINJEC à travers un protocole d’accord
–           Accompagnements technique, matériels et financiers par le financement des projets en droite ligne avec le développement durable
–           la promotion des matériaux locaux dans les différents édifices
–           accorder un quota aux jeunes du REJEFAC dans la sélection des volontaires du MINJEC
–           encourager la synergie entre le REJEFAC, le CNJC et les services déconcentrés du MINJEC.

NOTRE MEDIA A VOTRE DISPOSITION

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Une réunion d évaluation et de préparation de la feuille de route des points focaux du Rejefac des dix régions a eu lieu au siège de l AJVC à Oyomabang.

PROCHAINE ETAPE ORGANISATION DE LA COP CHEZ NOUS 2023 : PREPARATION EN COURS

THÈME : BASSIN DU CONGO, ENJEUX ET ENGAGEMENT

VERS LA COP 16 (BIODIVERSITE) ET COP 28 (CLIMAT).

• Voilà ce qui va se passer: débats, forum de communication d’experts
• C’est là que ça va être à vous : travaux, débats et propositions
• C’est là que ça commence et se terminera: note de position, feuille de route consensuelle. Nous communiqueront sur les réseaux sociaux de manière responsable, sur nos sites web

GALERIE ¨PHOTO JOUR 1: 24 octobre 2022

Galerie photo jour 2 – 25 octobre 2022

Audience accordée aux Jeunes leaders, points focaux des dix régions du Rejefac et l équipe AJVC , coordonnatrice régionale du Rejefac et la team AJVC.

Audience et échanges cordiaux à la Commission nationale de l UNESCO à Yaoundé. Le Rejefac y a déposé un plaidoyer et nous remercions vivement les responsables pour cet accueil et ces échanges et perspectives pour l’année 2023

Publié dans AJVC 2022